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✰ Lakestone 2 de Sarah Rivens

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  Mes larmes ont rempli le lac Ce tome 2 m'a fait passer par toutes les émotions possibles. Au fond de moi, je savais que Kai n'était pas mort, donc j'ai suivi le deuil d'Iris en me persuadant que chaque signe pouvait être un indice de son retour. J'ai ressenti la colère quand il l'a rejetée à leurs retrouvailles, la frustration quand elle l'a repoussé, encore furieuse contre lui, et l'attachement quand ils se sont enfin retrouvés. Mais alors que je progressais vers la fin, que l'épisode du chalet, si romantique et poignant, se terminait sous des larmes de bonheur, tout a basculé. J'ai été littéralement brisée. Je crois que c'est le premier livre qui me fait autant pleurer. Dès les premières pages, j'ai ressenti le poids du deuil qui ronge Iris. Elle m'a brisé le cœur, tentant de se reconstruire en l'absence de celui qu'elle aime. Pourtant, je n'y croyais pas une seconde à cette mort. Kai ne pouvait pas simplement disparaî...

✰ L'ombre d'Adeline de H.D. Carlton

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Ma première Dark Romance. Well, well, well. Pardon Madame, mais t’as débuté la dark romance avec LE livre le plus hardcore du Booktok ? Oui, c’est moi. Et non, ne tentez pas ça chez vous sans un mental solide. J’ai toujours eu un faible pour les séries de psychopathes et les thrillers bien sanglants. Alors quand j’ai vu  L’Ombre d’Adeline  traîner sur Booktok avec l’étiquette “le plus trash de tous”, j’ai foncé. Direct en sixième, sans permis. Je n’avais jamais lu de dark romance. Je voyais de plus en plus de passages circuler sur ces bookboyfriends toxiques et je me suis dit : ma tête est déjà un peu dérangée, alors pourquoi pas ? Et tu sais quoi ?  J’ai adoré. Je l’ai dévoré. J’ai plongé dedans la tête la première sans me rendre compte que je venais de découvrir une nouvelle catégorie dont je ne sortirai probablement jamais. Adeline, justement : une femme un peu naïve, un peu trop en mode “je me laisse stalker tranquille”… mais bon, quand le stalker s’appelle Zade, c’e...

✒ La fin d'un cycle.

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  Il ne restait que le vide alors je suis partie. Il y a des relations qui ne finissent pas brutalement. Elles s’éteignent doucement, usées par les silences, les déséquilibres, les attentes non comblées. On croit aimer encore, mais en réalité, on survit seule. On passe des nuits à fixer un plafond blanc, à se demander si c’est nous. Si on est trop ou pas assez. On cherche des raisons, on ressasse chaque geste, chaque mot. Est-ce que je dois continuer ? Est-ce que j’abandonne ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Et pendant ce temps-là,  on s’éteint à petit feu . On donne tout ce qu’on peut, jusqu’à se vider complètement. On met en pause nos besoins, nos limites, nous même. En espérant que l’autre se réveille un jour, qu’il voit, qu’il rattrape et rassure. Mais rien ne vient. Alors on s’enfonce, jour après jour, dans un gouffre invisible. Un vide où l’on pleure plus qu’on ne sourit. Et on continue, quand même, parce qu’on s’est trop attaché à l’idée que ça pouvait changer, pa...

✰ Lakestone de Sarah Rivens

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  L’obsession a un nom. Au nom du Père, du Fils… et de mon verre de whisky. Gros coup de cœur. J’avais déjà entendu parler des Captives de Sarah Rivens (oui, c’est dans ma PAL, je vais m’y mettre, promis juré), mais c’est Lakestone qu’on m’a offert. “Tiens, 900 pages, t’es tranquille un moment.” Spoiler : je l’ai lu en 2 jours. Oui oui. 900 pages. En deux foutus jours. Est-ce que j’ai aimé ? Non.  J’ai adoré. Iris ? Je me suis grave reconnue en elle. Dans son anxiété, son passé, ses réactions. Puis finalement, au fil des pages, elle gère. C’est pas une drama queen, c’est pas non plus la meuf ultra badass, mais elle est humaine. Ok, elle est parfois un chouïa agaçante, mais rien de rédhibitoire. Et alors Kai ?  Premier dialogue, j’étais foutue.  “Je m’appelle Kai, mais tu peux m’appeler ce soir.”  Mais OUI. C’est exactement ce qu’on veut comme humour dans les bookboys de maintenant ! J’en suis toujours pas remise. Le personnage est détestable comme adorable. ...

✒ J’étais l’amour.

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  Et puis un jour, j’ai eu le courage de me retrouver. Je t’ai aimé jusqu’à me perdre en toi, j ’ai vidé mon cœur pour remplir le tien, j’ai donné toute mon âme à la tienne, même quand elle n’était qu’un gouffre noir dans laquelle je tombais. Courir, m’épuiser à espérer. Pardonner ce qui n’était même pas regretté, accepter des miettes en les appelant trésor. Je me suis noyée dans tes silences, tes soupirs comme des tempêtes invisibles, tes humeurs qui claquaient comme des portes. Je marchais sur des œufs, comme on danse sur du verre. Juste pour un regard. Une caresse. Un “je t’aime” jeté à moitié, comme s’il pesait trop lourd dans ta bouche. Et chaque fois que je doutais, tu peignais mes questions en défauts. Trop sensible. Trop exigeante. Trop dramatique. Alors j’ai appris à me taire, à devenir douce comme l’ombre, discrète comme un soupir. J’ai marché derrière toi, et j’ai aimé pour deux. Tu m’as gardée non pas par amour, mais par peur que je parte. Par confusion. Par ce fil invi...

✰ Little stranger de Leigh Rivers

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  Court mais intense. C’est chelou, c’est malsain, donc j’ai aimé. Alors. J’ai découvert ce livre via Booktok, présenté comme problématique , vendu comme pire que L’Ombre d’Adeline . Bon. C’est pas tout à fait ça. Mais il est chelou. Vraiment chelou. Et c’est exactement ce que j’aime. Petit disclaimer (parce qu’apparemment on en a besoin) : ce livre est une fiction . Je ne romantise pas ce genre de relation, je sais faire la différence entre le fantasme et la réalité, merci. La dark romance, c’est pas pour tout le monde. Et c’est ok. Le livre est hyper fluide, simple, clair, efficace. 250 pages dévorées en une après-midi. Peut-être même trop court. J’aurais aimé un peu plus de développement sur l’atmosphère malsaine , des descriptions plus profondes de la peur, du malaise, de l’interdit. Parce que là, à part la tension sexuelle (très présente, on va pas se mentir), on ne ressent pas assez le poids du mal . Et c’est dommage. Prenez par exemple la scène en bas des escaliers, ...

✻ Présentation : Born from burn

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  Un petit pas pour moi. Piétinée. Brisée. Exilée. J'ai tout perdu, j'ai tout abandonné. Dans le désert de mes nuits, je me suis éteinte. Puis il est apparu, Un souffle dans l'obscurité, Un regard qui perce mes ombres. Il connaît mes peurs, mes blessures, mes mensonges. Il m'a trouvée là où je croyais n'être plus personne. Je croyais pouvoir renaître loin de tout... Mais ses pas résonnent encore sous ma peau, Et je sens la chaleur d'un brasier prêt à dévorer mon âme. Il suffit d’une étincelle pour raviver ce qu’on croyait à jamais éteint...