✰ L'ombre d'Adeline de H.D. Carlton


Ma première Dark Romance.


Well, well, well.

Pardon Madame, mais t’as débuté la dark romance avec LE livre le plus hardcore du Booktok ? Oui, c’est moi. Et non, ne tentez pas ça chez vous sans un mental solide.

J’ai toujours eu un faible pour les séries de psychopathes et les thrillers bien sanglants. Alors quand j’ai vu L’Ombre d’Adeline traîner sur Booktok avec l’étiquette “le plus trash de tous”, j’ai foncé. Direct en sixième, sans permis.

Je n’avais jamais lu de dark romance. Je voyais de plus en plus de passages circuler sur ces bookboyfriends toxiques et je me suis dit : ma tête est déjà un peu dérangée, alors pourquoi pas ?

Et tu sais quoi ? J’ai adoré.

Je l’ai dévoré. J’ai plongé dedans la tête la première sans me rendre compte que je venais de découvrir une nouvelle catégorie dont je ne sortirai probablement jamais.

Adeline, justement : une femme un peu naïve, un peu trop en mode “je me laisse stalker tranquille”… mais bon, quand le stalker s’appelle Zade, c’est plus compliqué. Parce que lui, il n’est pas juste flippant. Il est charismatiquement dérangé. Psychopathe assumé. Mais attachant. (Et non, je ne romantise toujours pas, mais j’peux pas m’empêcher de l’aimer un peu quand même.)

Il t’offre des MAINS en cadeau, genre “tiens babe, j’ai découpé ça juste pour toi”, juste parce que le mec t’a touchée… et t’es là, choquée… mais aussi en train de sourire ?

Je vais en enfer. On y va ensemble ? J’ai déjà ma place VIP.

Par contre, le chapitre avec le gun ? J’étais pas à l’aise, mes yeux étaient littéralement en train de sortir de leurs orbites. En mode : Pardon ? Mais d’où on sort ça ?

Et puis parlons de la plume. C’est bien écrit. Genre vraiment. Fluide, détaillé sans être lourd, avec une atmosphère oppressante à souhait. Je lisais comme si j’y étais. On ressent tout : la peur, l’envie, la tension, la confusion… L’autrice nous fait vivre chaque émotion, chaque frisson, comme si on était à la place d’Adeline. Et franchement, c’est ça qui rend le truc encore plus dingue.

L’histoire est prenante, le rythme est fou, la tension sexuelle est INCENDIAIRE (bonjour la scène des miroirs, je ne m’en remets pas). Y’a du suspense, du malaise, de la passion crade, de l’obsession… bref : c’est de la dark romance, la vraie. (Meuf, t’en as pas lu d’autres ? Si, mais au moment où j’écris ça, j’étais encore innocente.)

Et maintenant ? J’ai Run Run Run de Dutch Melrose greffée au cerveau. Je n’entends plus que “Run baby run, run for your life” dès qu’on me dit “Zade”. Et le surnom little mousse ? Tellement iconique. Je veux pas de surnom romantique, je veux qu’on m’appelle comme ça et qu’on me regarde comme s’il allait m’enfermer dans une cave (non attendez).

C’est intense. C’est dérangeant. Et c’est diablement bon. Je compte clairement le relire une seconde fois pour le décortiquer à tête reposée, parce qu’à la première lecture, j’étais en mode hypnose totale.

Le journal ? Un peu mis de côté, un peu sous-côté. J’ai pas totalement tout compris, mais peut-être qu’en le relisant, ça s’éclairera.

En bref :
C’est vraiment pas pour tout le monde mais VRAIMENT pas.
Mais si t’es aussi tarée que moi ? C’est vachement bon à lire.


Note finale : 4/5
Le point qui manque, c’est pour Adeline, qui a parfois eu l’air de trouver ça presque normal… Girl ? T’es suivie !

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